Nous avons tous été confrontés à ce problème à un moment ou à un autre : que faire des objets encombrants dont nous n'avons plus besoin ? Ces meubles usés, ces appareils électroménagers en panne, ou encore ces vieux matelas qui prennent de la place chez nous.
Pas question de s'en débarrasser n'importe comment ! Les encombrants, laissés à l'abandon dans nos rues ou espaces communs, ne sont pas seulement inesthétiques, ils peuvent aussi être à l'origine de nuisances et dangers. Un canapé abandonné sur un trottoir, par exemple, peut bloquer le passage des piétons, poussettes ou personnes à mobilité réduite. Les dépôts sauvages peuvent également attirer les nuisibles, comme les rats ou les puces, et créer des problèmes d'hygiène. Sans oublier les questions de sécurité : incendie, squat...
Chaque année, les interventions de prestataires extérieurs pour ramasser les encombrants peuvent s'avérer coûteuses pour les bailleurs sociaux. Face à cette problématique qui pèse sur le quotidien de nombreux locataires, ils ont multiplié ces dernières années les initiatives afin de concilier sensibilisation, rapidité d'intervention et médiation. Des actions qui viennent compléter celles plus traditionnelles d'affichage, de distribution de flyers ou de sensibilisation lors de l'emménagement.
Et parce que les encombrants appellent les encombrants, les trois bailleurs sociaux se sont engagés dans une course de vitesse, afin de limiter au maximum leur présence sur les trottoirs. Chez Toulouse Métropole Habitat, des locaux tampons ont été créés pour stocker temporairement les dépôts sauvages. Tout ce qui n'est pas transféré quotidiennement à la déchetterie vient y attendre le passage hebdomadaire des services de la Métropole. Un défi partagé par le Groupe des Chalets et l'OPH31, qui se mobilisent au quotidien pour garantir un enlèvement le plus rapide possible.
Pas question de s'en débarrasser n'importe comment ! Les encombrants, laissés à l'abandon dans nos rues ou espaces communs, ne sont pas seulement inesthétiques, ils peuvent aussi être à l'origine de nuisances et dangers. Un canapé abandonné sur un trottoir, par exemple, peut bloquer le passage des piétons, poussettes ou personnes à mobilité réduite. Les dépôts sauvages peuvent également attirer les nuisibles, comme les rats ou les puces, et créer des problèmes d'hygiène. Sans oublier les questions de sécurité : incendie, squat...
Des amendes jusqu'à 1 500 € sont prévues par la loi en cas d'abandon de déchets sur la voie publique, encombrants compris.
Chaque année, les interventions de prestataires extérieurs pour ramasser les encombrants peuvent s'avérer coûteuses pour les bailleurs sociaux. Face à cette problématique qui pèse sur le quotidien de nombreux locataires, ils ont multiplié ces dernières années les initiatives afin de concilier sensibilisation, rapidité d'intervention et médiation. Des actions qui viennent compléter celles plus traditionnelles d'affichage, de distribution de flyers ou de sensibilisation lors de l'emménagement.
STOP AUX ENCOMBRANTS
Au Groupe des Chalets, les alertes encombrants se font désormais par SMS, et ça marche ! Pour un problème spécifique ou dans le cadre d'une campagne de sensibilisation plus générique, le SMS est un outil à la fois rapide, direct et bien reçu par les locataires. Il permet également de cibler par résidence ou même par bâtiment lorsqu'un problème est identifié et d'accélérer la résolution des problèmes. Toutes thématiques confondues, de nombreux SMS sont envoyés aux locataires, bien plus que les années précédentes, avec des retours très positifs.
Des nudges
Trouver de nouveaux outils pour communiquer fait également partie des orientations de Toulouse Métropole Habitat. « Après avoir testé avec succès en 2021 un système de nudges (incitations douces), une deuxième campagne sur le même modèle est en réflexion pour 2025 », confirme Olivier Chapron, Directeur de l'Agence Rive Droite. Conteneurs customisés, cheminements identifiés par des dessins et phrases d'encouragement, telles que « Encore 5 mètres et tu y arrives » avaient permis en 3 mois de diminuer de 25 % les ramassages de déchets en pieds d'immeubles. Les héros de la bande dessinée Babine et Tapon, cocréés notamment avec le Groupe des Chalets dans le cadre de la coopération inter-bailleurs Coop'IB, devraient également reprendre du service pour sensibiliser les plus jeunes, sur les territoires de la Reynerie et de Bellefontaine.La médiation humaine
L'OPH31 a fait pour sa part le pari de l'humain en créant en mars 2024 un poste dédié de Chargée de la médiation et du cadre de vie. « L'objectif est de réguler les troubles du voisinage et de faire respecter le règlement intérieur, y compris la question des encombrants », détaille Miguel Salinas, Directeur de la Relation Clients. L'idée est de faire du sur mesure. Après un audit de l'existant ou à la demande des chargés de secteur ou des locataires, il s'agit d'adapter si besoin le dispositif propre à chaque résidence. Par exemple, en déplaçant l'espace dédié aux encombrants pour l'implanter là où les dépôts sauvages se font par habitude.Et parce que les encombrants appellent les encombrants, les trois bailleurs sociaux se sont engagés dans une course de vitesse, afin de limiter au maximum leur présence sur les trottoirs. Chez Toulouse Métropole Habitat, des locaux tampons ont été créés pour stocker temporairement les dépôts sauvages. Tout ce qui n'est pas transféré quotidiennement à la déchetterie vient y attendre le passage hebdomadaire des services de la Métropole. Un défi partagé par le Groupe des Chalets et l'OPH31, qui se mobilisent au quotidien pour garantir un enlèvement le plus rapide possible.
Vous avez des encombrants dont vous voulez vous débarrasser ?
Contactez ALLÔ TOULOUSE : 05 61 222 222
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