Notre histoire

Toulouse Métropole Habitat est le premier bailleur social toulousain : premier en nombre de logements dans l'agglomération et premier dans l'histoire du logement social à Toulouse.
Découvrez plus de 100 ans d'histoire...

Le commencement

1921

Création de l'Office public d'habitations à bon marché de Toulouse le 2 avril 1921, qui installe son siège rue de Rémusat.

Le 6 décembre 1921 se réunit le premier Conseil d'administration de l'Office, sous la présidence de l'intendant Souillard. Il décide la construction de 500 logements

Des débuts à la seconde guerre mondiale : les expérimentations

1921 - 1931

Naissance des premiers habitats individuels et collectifs.
Création de la cité-jardin de la Croix de Pierre.

1 800 logements voient le jour de 1925 à 1939. Le président de l'office de l'époque, Émile Berlia, déclare alors que 2 000 familles ont ainsi pu être logées en seulement 10 ans.

Une période d'expérimentations de modèles d'habitats
individuels et d'habitats collectifs très marquée par les travaux de l'architecte Jean Montariol.

Premières constructions et premiers logements

Résidence Abel Autefage, emblématique de la période Art Déco

1931 - 1941

Développement de la politique publique de l'habitat social et intensification du rythme des constructions.

Ville et Office HBM travaillent main dans la main pour le développement d'habitations à bon marché. La résidence Abel Autefage est emblématique de cette période Art Déco.
L'activité de l'Office croît significativement jusqu'à la crise de 1933, qui met un coup d'arrêt au développement de l'industrie du bâtiment.

En 1937, l'Office quitte son siège installé rue des Salenques
et devient propriétaire du 27 rue Roquelaine, qu'il occupe... jusqu'en 2017 !

De la reconstruction aux grands ensembles : deux décennies de construction massive

1941 - 1951

Élévation progressive de cités préfigurant les grands ensembles.
Exemple avec la construction de la cité Daste à Empalot.

Après la Seconde Guerre mondiale, l'effort à faire dans le domaine du logement est colossal. Les efforts se multiplient au sommet de l'État pour tenter de venir en aide aux familles et aux constructeurs.

En 1950, les Habitations à bon marché (HBM) deviennent les Habitations à loyer modéré (Hlm) et l'office prend le nom d'Office public Hlm de Toulouse.

Hyper-rationalisation de l'architecture

Construction de grandes résidences comme Les Oiseaux

1951 - 1961

Massification de la construction et hyper-rationalisation de l'architecture, construction de grands immeubles à l'image de la résidence Les Oiseaux.

La vague de froid de l'hiver 1954 entraîne une prise de conscience sociale et politique.
En parallèle, les conséquences du baby-boom, la poursuite de l'exode rural et le rapatriement des Français des anciennes colonies nécessitent des moyens importants pour accroître très vite et très fortement les capacités d'accueil.

Les 10 Glorieuses

1961 - 1971

Les « Dix Glorieuses » : production massive de logements, comme l'illustre La Tour à Bagatelle.

L'industrialisation de la construction permet désormais de construire plus vite et moins cher. La croissance du nombre de logements est spectaculaire et les bidonvilles disparaissent des paysages urbains en quelques années seulement.

émergence des villes nouvelles : l'exemple du Mirail

1971 - 1981

Projets de villes nouvelles et utopies urbanistiques : création du Mirail et construction du Petit Varèse.

Une période marquée à Toulouse par le projet emblématique visant à la création d'une ville nouvelle au Mirail.

Après les grands ensembles : réhabilitation, relance et diversification des métiers

1981 - 1991

Rétablissement des Hlm dans les centres-villes, réhabilitations et constructions. Le Béarnais est un exemple du renouveau des Hlm au coeur de la ville.

A partir du milieu des années 1970, l'Etat français estime qu'il en a fini avec les problèmes de logement. Mais l'augmentation des divorces et la montée du chômage en parallèle du ralentissement du rythme de construction créent alors un déséquilibre entre demandes et logements disponibles.
Entre 1978 et 1988, l'Office ne peut construire qu'environ 1 000 logements.

Renouvellement urbain et réhabilitations dans les quartiers anciens

Bonnefoy - réhabilitation du patrimoine ancien

1991 - 2001

Renouvellement urbain et réhabilitationn du patrimoine, comme pour ce bâtiment Art Déco emblématique de Bonnefoy.

Forte évolution des missions de l'Office, entamée dans les années 1980. Ses activités englobent peu à peu la réhabilitation du patrimoine, la construction et les interventions dans les quartiers anciens, avec de nouveaux métiers davantage liés à l'accompagnement social. À partir des années 2000, l'attention se porte tout autant sur la qualité de service que sur l'habitat en lui-même.

Un décret de 1995 transforme l'Office Hlm de Toulouse en Office public d'aménagement et de construction (Opac), qui fusionne avec la SA Hlm Papus et intègre les 1 000 logements qu'elle gérait.

Aménagements urbains d'ampleur

Bourrasol - exemple d'aménagement urbain

2001 - 2011

Chantiers d'ampleur avec constructions et aménagements urbains, une expérience réussie dans le quartier de Bourrasol.

Pour accentuer la politique de réhabilitation et de construction déjà mise en oeuvre par les offices du logement, l'État crée en 2003 l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), qui permet de lancer très rapidement des opérations de démolitions - reconstructions et d'engager les communes dans la réhabilitation des logements.

L'Office devint Habitat Toulouse en 2007, à la suite d'une ordonnance transformant les Opac en OPH.

Métropolisation et défis du XXI^ème siècle

Rose place - Mixité sociale et accession à la propriété

2011 - 2021

Développement de la mixité sociale : assemblages de logements en accès à la propriété et locatifs. La résidence Rose place est un exemple de cette volonté affirmée par Toulouse Métropole Habitat.

Dans un marché immobilier tendu du fait de l'arrivée chaque année d'environ 15 000 nouveaux habitants dans l'aire urbaine de Toulouse, l'Office et les autres bailleurs sociaux continuent à défendre une conception généraliste du logement social, pour qu'il soit ouvert au plus grand nombre.

En application de la loi Alur de 2014, un arrêté préfectoral du 4 novembre 2016 rattache Habitat Toulouse à Toulouse Métropole. L'Office prend son nom actuel et investit en 2017 son nouveau siège social, Le Pyrite, situé dans le quartier Compans-Caffarelli.